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Relations institutionnelles

Il est essentiel pour une organisation, une institution ou une entreprise de se distinguer et de se faire connaitre, sur son territoire et dans son environnement concurrentiel. La communication institutionnelle vise à définir et valoriser l'image de marque, mettre en lumière le positionnement et augmenter la notoriété d'une organisation.

Mais plus encore, l’AIBT est certaine que les mutations de l’économie ont, depuis une trentaine d’années, accru l’importance des bénéfices que les entreprises tirent des lieux où elles s’implantent. En effet, dans un contexte de concurrence internationale exacerbée, les territoires sont porteurs d’un grand nombre des facteurs de compétitivité qui décident de la réussite des projets : infrastructures (transports, énergie, télécommunication), bassins d’emplois, présence de centres de recherches et de formation, qualité du tissu de sous-traitants et de fournisseurs.

Par ailleurs, à l’ère de l’économie de la connaissance, marquée par la prédominance des activités tertiaires, l’innovation et la dématérialisation, la capacité à attirer et à retenir les talents devient une condition de la compétitivité. Cette attractivité passe par des facteurs tels qu’un cadre de vie agréable, une image positive et un rôle actif dans le développement local.

Enfin, le rôle accru de l’innovation dans les économies situées pour partie à la frontière technologique  a renforcé l’importance des écosystèmes locaux.

Si les territoires sont en partie à la source de la performance des entreprises, les entreprises contribuent inversement au développement et à la cohésion de leur environnement, car elles sont le lieu de la création de richesses et de la socialisation des individus par l’emploi.

Le rôle des entreprises dans les territoires est appelé à se renforcer dans un contexte de crise où il s’agit d’identifier, au-delà des transferts sociaux et des mécanismes de péréquation, de nouveaux relais de développement et où se pose la question du maintien et du renforcement de notre modèle de cohésion sociale. Certains territoires seront, à moyen terme, très vulnérables aux chocs qui pourraient déstabiliser les mécanismes de transferts sociaux et de répartition

La politique économique locale se caractérise aujourd’hui par une multiplicité d’acteurs (publics ou non) et de dispositifs. Les lois de décentralisation ont conféré aux différentes collectivités locales des compétences distinctes mais non spécifiques. Ce sont les Régions et les Communautés de communes qui sont en charge du développement mais les autres collectivités peuvent également intervenir dans ce domaine. Par exemple, les communes, dans leurs attributions (rénover une école, subventionner une association, attribuer un permis de construire, définir le Plan local d’urbanisme…) prennent des décisions qui ont des implications économiques.

Sans mécanisme de coordination, les doublons et les inefficacités peuvent y prospérer tranquillement !

Les mesures de politique économique locale « structurelles » peuvent être scindées schématiquement en quatre grandes catégories :

  1. Les mesures par lesquelles les collectivités locales (ou autres acteurs du développement local) apportent un soutien individualisé à des entreprises : il peut s’agir de subventions, prêts à taux zéro ou bonifié, garantie bancaire, conseil ou accompagnement ;
  2. Les mesures qui visent à financer ou soutenir des organismes qui apportent eux-mêmes une aide aux entreprises.
  3. Les « mesures collectives » structurantes, qui ciblent un groupe d’entreprises.
  4. Les actions de communication et de promotion du territoire (qui visent un public plus large encore : entreprises situées hors du territoire et susceptible de s’y implanter mais aussi individus susceptibles de migrer vers le territoire

C'est pourquoi , votre association est présente et à nouer des relations étroites auprès de tous les acteurs institutionnels du département.